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Author: Altéannah

La colline aux 10000 torii

La colline aux 10000 torii

Kyoto – sanctuaire de Fushimi Inari Taisha

Ce sanctuaire shinto dédié à la déesse Inari – le plus grand du Japon – est situé au Sud de la ville de Kyoto, sur le Mont Inari. On admire la beauté de ce complexe en faisant le chemin de randonnée, balisé de milliers de portiques vermillons appelés torii. Une ascension pas si facile que ça, où les escaliers se succèdent pour arriver à différents paliers qui offrent chacun une petite boutique. Nous avons donc grimpé ce Mont Inari au matin du 8 août 2023 accompagnés d’une petite pluie.

C’est vraiment impressionnant de marcher des kilomètres – 4 km – entre cette enfilade de torii qui n’en finit pas. Chaque torii est marqué du nom de son donateur (riches particuliers ou entreprises) et de la date de pose. Pour une entreprise, c’est un moyen d’attirer la prospérité en étant généreux avec la divinité Inari mais c’est sans nul doute aussi moyen de se faire une petite publicité visible sur le torii.

Premiers jours à Kyoto

Premiers jours à Kyoto

La gare de Kyoto, comme celle d’Osaka, possède un grand complexe commercial. De là, on peut aussi accéder à la tour de Kyoto (la plus haute construction de la ville : 131 mètres), qui nous offre une magnifique vue à 360° de la ville. Après être entrés sans mal dans un ascenseur qui vous propulse directement au dernier des 9 étages, nous contemplons depuis la plateforme l’étendue et la diversité de notre nouveau lieu d’aventures et de découvertes. Nous constatons que la ville est entourée de petites collines et surtout, qu’il y a des temples un peu partout.

Vue de la Tour de Kyoto
Vue de la Tour de Kyoto

Le lendemain de notre arrivée, nous décidons de visiter le quartier d‘Arashiyama au Nord-Ouest de la ville, là où coule une rivière, où pousse une forêt de bambous et où vit une colonie de singes en haut de la colline. C’est un petit quartier à part, à l’écart du centre de la ville.


Après tout ça, la faim se fait ressentir et nous nous laissons conduire vers Takara Sushi.

Takara Sushi

C’est dans ce restaurant de sushis à première vue fermé que nous avons passé un moment unique. Il fallait passer la porte, manifester notre présence, pour qu’un Japonais d’un certain âge nous accueille les bras ouverts avec une envie certaine de nous rendre heureux.

Il s’est mis à confectionner devant nous les meilleurs sushis jamais mangés, tout en faisant la conversation en anglais et japonais. Nous étions les rois du monde, tous les quatre, seuls clients ayant l’entière attention de cet homme (et de sa femme – qui s’affairait aussi à nous servir les couverts, sauces, boissons) avide de communication et de partage.

Itadakimasu !

L’occasion pour Joshua de parfaire son japonais, de se réconcilier avec les sushis pour moi, de découvrir la subtile touche de wasabi ou de gingembre, d’apprendre comment bien manger un sushi (il ne faut jamais tremper le riz dans la sauce soja ! ) et de régaler nos papilles. Nous sommes sortis de ce minuscule restaurant (six places au comptoir) rassasiés physiquement et émotionnellement. Arigato gozaimashita !

Osaka kawaii

Osaka kawaii

Il n’y a pas que le quartier fou de Namba à Osaka, et heureusement! Dans ce dernier post sur Osaka, je vous livre les photos de lieux et de devantures coups de cœur.

Dans le quartier Nakazakicho, à côté de la gare ultra moderne, il y a des petites ruelles vraiment typiques qui émerveillent les yeux. Cette habitude qu’ont les Japonais de mettre des plantes et des décorations devant leurs commerces ou même habitations égaient les petites rues.

Rue quartier Nakazakicho

路地裏食堂マチュナガ

Voici un restaurant qui ne paie pas de mine et qui ne propose pas de menu en anglais : c’est annoncé sur l’affichette comme pour faire fuir les touristes. Mais avec la super note obtenue sur les avis de Google, nous nous sommes quand même aventurés à y entrer. A l’intérieur, seul un couple d’habitués y est en train de manger. Le menu est totalement en japonais, sans aucune photo… Heureusement que notre ami Google traduction a l’option photo!

Le couple commence à nous parler. Nous sympathisons pendant tout le repas. L’homme nous explique qu’il apprend l’espagnol, parfait! La conversation se passe en quatre langues (japonais, français, anglais, espagnol) c’était ubuesque mais très marrant et très sympa 🙂

Nous terminons notre séjour à Osaka le dimanche 6 août 2023, nous sautons dans un train comme on saute dans un métro et nous nous dirigeons vers notre prochaine destination : Kyoto.

Journée à Osaka

Journée à Osaka

Le château d’Osaka

Ce jour-là, nous sommes allés visiter le château d’Osaka : édifice fortifié entouré d’un parc et surtout de douves aux parois rocheuses très impressionnantes.

Il serait l’un des sites historiques les plus célèbres du Japon. Bien sûr, de l’extérieur, son architecture est impressionnante. A l’intérieur, chacun de ses huit étages abrite des expositions sur son histoire et des objets comme des tenues de samouraï.

Le château est entouré d’un parc agréable pour se balader paraît-il… Autant vous dire qu’avec la chaleur caniculaire estivale de cette année, ce genre de parc, peu ombragé mais certes agréable aux yeux, n’a pas fait notre bonheur. Jusqu’à 38°C à l’ombre, nous abrégeons nos souffrances, et nous nous dirigeons plutôt vers l’aquarium, autre lieu d’intérêt touristique plus frais…


L’aquarium Kaiyukan

Nous avions lu que c’était l’un des plus beaux et grands au monde. C’est surtout par son approche qu’il est intéressant.

Après être passé dans un tunnel de poissons et de requins, nous montons jusqu’au huitième étage pour ensuite amorcer une descente progressive de 500 mètres tout autour d’un bassin gigantesque de 9 m de haut sur 34 m de large. Et nous nous extasions devant les deux requins baleines, de taille impressionnante, stars de l’aquarium. Les raies Manta ainsi que les crabes araignées géants sont eux aussi spectaculaires.

Osaru coffee

Osaru coffee

Café coup de cœur à Osaka

Pour le petit-déjeuner, au Japon, c’est un petit casse-tête de trouver le bon endroit pour nos palais français et notre habitude de manger sucré. Ici, la plupart des cafés ouvrent vers 10 – 11 heures, et vous proposent des brunchs salés pas toujours très engageants d’ailleurs. Bref, lorsque nous avons repéré ce petit café Osaru (« café singe » littéralement) qui ouvrait à 8 heures et qui était proche de notre logement, nous nous y sommes rendus.

Après être entrés, avoir enlevé nos chaussures, s’être installés à une petite table aux sièges cosy, puis avoir goûté à leur french toast (véritable pain perdu), et à leur chocolat, thé chaï ou thé matcha au lait, nous sommes tombés sous le charme et nos papilles se sont régalées.

L’intérieur était petit, avec une déco cosy, calme, agréable à regarder et les deux Japonaises qui s’affairaient minutieusement à cuisiner et servir les clients étaient d’une gentillesse remarquable (beaucoup de Japonais sont d’une gentillesse qu’on va envier à notre retour en France…). Bref, ce petit moment valait bien un article à lui tout seul.

OSAKA

OSAKA

NAMBA, le quartier bouillonnant

Après avoir quitté la sérénité de l’île de Miyajima, nous avons pris le Shinkansen Nozomi pour nous rendre à Osaka. Nous y sommes restés quatre jours. L’occasion de découvrir le quartier effervescent de Namba, là où nous avons logé. A la tombée de la nuit, il y a énormément de monde. Les multiples enseignes lumineuses deviennent carrément agressives; grâce à elles on y voit comme en plein jour.

Don Quijote, l’empire de la démesure

Un peu plus loin, dans la rue Dotonbori, nous découvrons la chaîne de magasins discount Don quijote, appelée « Donki » par les japonais (ne cherchez pas le rapport avec Don Quichotte, je ne l’ai pas trouvé… et d’ailleurs, je me demande encore pourquoi la mascotte de ce magasin est un pingouin…!)

La première expérience dans ce magasin est complètement délirante. Des horaires hallucinants : celui-ci ferme à 2 heures du matin, une surface de vente de six étages tous rentabilisés au maximum : les rayons sont serrés, les yeux sont agressés constamment par une multitudes de panneaux, affiches, couleurs vives. Les oreilles doivent supporter la chanson thématique sortie en 1990 et diffusée dans tous les magasins de la chaîne avec son refrain entêtant. Ecoutez par vous-même 😉

Il n’y a qu’à voir la façade du magasin pour comprendre que la démesure est l’adjectif parfait pour ce magasin. (photo ci-contre)

Mais on y reste malgré cela des heures et des heures car il y a de tout ! vraiment de tout ! Et discount ne veut pas dire mauvaise qualité, il y a des marques, des produits qu’on trouve ailleurs et plus chers… On y a acheté entre autre, une valise, des chaussettes, des souvenirs et j’en passe. Et bien sûr, tout cela avec la détaxe ! 😉

Le sanctuaire d’Itsukushima et son torii

Le sanctuaire d’Itsukushima et son torii

Ce sanctuaire shintoïste – classé au Patrimoine mondial de l’Unesco – a les pieds baignés par les eaux à marée haute. Au coucher du soleil, l’immense torii nous offre des vues magnifiques.

Nous avons dû attendre le jour suivant, durant les horaires d’ouverture pour visiter le sanctuaire et donc, à marée basse.