Premiers jours à Kyoto
La gare de Kyoto, comme celle d’Osaka, possède un grand complexe commercial. De là, on peut aussi accéder à la tour de Kyoto (la plus haute construction de la ville : 131 mètres), qui nous offre une magnifique vue à 360° de la ville. Après être entrés sans mal dans un ascenseur qui vous propulse directement au dernier des 9 étages, nous contemplons depuis la plateforme l’étendue et la diversité de notre nouveau lieu d’aventures et de découvertes. Nous constatons que la ville est entourée de petites collines et surtout, qu’il y a des temples un peu partout.


Le lendemain de notre arrivée, nous décidons de visiter le quartier d‘Arashiyama au Nord-Ouest de la ville, là où coule une rivière, où pousse une forêt de bambous et où vit une colonie de singes en haut de la colline. C’est un petit quartier à part, à l’écart du centre de la ville.
Après tout ça, la faim se fait ressentir et nous nous laissons conduire vers Takara Sushi.
Takara Sushi
C’est dans ce restaurant de sushis à première vue fermé que nous avons passé un moment unique. Il fallait passer la porte, manifester notre présence, pour qu’un Japonais d’un certain âge nous accueille les bras ouverts avec une envie certaine de nous rendre heureux.
Il s’est mis à confectionner devant nous les meilleurs sushis jamais mangés, tout en faisant la conversation en anglais et japonais. Nous étions les rois du monde, tous les quatre, seuls clients ayant l’entière attention de cet homme (et de sa femme – qui s’affairait aussi à nous servir les couverts, sauces, boissons) avide de communication et de partage.

L’occasion pour Joshua de parfaire son japonais, de se réconcilier avec les sushis pour moi, de découvrir la subtile touche de wasabi ou de gingembre, d’apprendre comment bien manger un sushi (il ne faut jamais tremper le riz dans la sauce soja ! ) et de régaler nos papilles. Nous sommes sortis de ce minuscule restaurant (six places au comptoir) rassasiés physiquement et émotionnellement. Arigato gozaimashita !